Comment bien associer les couleurs dans son logo de marque ?
S’il n’est déjà pas facile de choisir les bonnes couleurs pour son logo d’entreprise ou de marque, on rencontre encore de nouvelles difficultés dès lors qu’il s’agit de mêler les nuances entre elles. Comment fuir les mariages qui ne fonctionnent pas ? De quelle manière peut-on tirer profit du mélange entre plusieurs teintes ? Voici quelques conseils relatifs aux meilleures pratiques… Et à celles qu’il convient d’éviter !
Mixer les couleurs… sans abuser
D’une manière générale, on recommande de cumuler 3 couleurs maximum sur un même logo. À titre d’information, la grande majorité des marques n’emploie que les 5 couleurs les plus répandues qui sont le bleu, le rose, le rouge, le noir, le jaune et le vert.
En 2019, vous pouvez encore sans problème miser sur le monochrome et n’utiliser qu’une couleur, si ce parti pris ne vous empêche pas de respecter votre identité de marque et votre charte graphique. Ce sera une alternative recommandée dans certains secteurs, pour donner une image sérieuse, luxueuse ou qualitative, notamment.
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Cependant, il ne faut pas omettre que certains logos très colorés fonctionnent à merveille. Le meilleur exemple en la matière est probablement Google, mais on peut aussi parler d’eBay, dans un esprit très proche… Sans oublier les enseignes comme Ikea ou Lidl, qui s’amusent à combiner plusieurs couleurs primaires dans un même logo, pour se rendre plus visibles.
Des couleurs complémentaires sans renoncer à l’harmonie
Très concrètement, le fait d’ajouter des couleurs complémentaires à votre logo permettra de renforcer l’intensité des nuances déjà présentes. Pour que le résultat soit joli à regarder et qu’il vous profite, certaines règles restent incontournables et peuvent s’appliquer pour toutes les créations : il faut toujours garder une teinte dominante.
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Pour mieux se repérer, certains sollicitent la base des 60-30-10. Ils utilisent une première nuance, qui est majoritaire dans leur charte graphique, à hauteur de 60 % dans le logo. Ils incorporent une teinte secondaire, qui doit aussi faire partie intégrante de l’identité visuelle, à hauteur de 30 %. Enfin, on parle de « couleur accent » pour la dernière note, qui ne doit pas dépasser 10 %, et permettra d’ajouter un peu de dynamisme à la composition.
Connaître les mélanges qui fonctionnent
Pour maîtriser les couleurs, il faut apprendre à distinguer les trois catégories qui existent :
- Les couleurs primaires, qui ne peuvent pas être produites avec d’autres : rouge, jaune et bleu
- Les couleurs secondaires, créées avec des couleurs primaires : orange, vert et violet
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En associant certaines couleurs primaires avec certaines couleurs secondaires, on obtient des couleurs dites « complémentaires ». C’est le cas du rouge avec le vert, du jaune avec le violet et du bleu avec l’orange : ces duos sont réputés dynamiques, parce qu’à chaque fois, la couleur primaire sollicitée n’est pas nécessaire pour créer la couleur secondaire employée. Ce genre de mariage peut se révéler fructueux pour des marques souhaitant impulser un élan de vigueur dans leur identité.
L’association des couleurs mérite une longue réflexion, parce qu’il s’agit d’un travail fastidieux susceptible de mener à une réussite réelle ou à un échec total. Pour vous donner toutes les armes afin de concevoir un logo reflétant vos valeurs, faites-vous accompagner d’un graphiste professionnel !
